Cette 89ème édition du double tour d’horloge manceau accueillera 62 concurrents et si les 34 inscrits en WEC (championnat du monde) sont assurés de participer, seuls les champions des autres catégories se voient également attribuer une place d’office.
C’est donc avec un immense bonheur que l’équipe IDEC SPORT accueille la décision de l’ACO de retenir ses deux LMP2, inscrites à l’année en European Le Mans Series (championnat d’Europe d’endurance).
Sur la #48, Paul Lafargue participera à ses 5èmes 24 Heures du Mans, les quatrièmes en ayant Paul-Loup Chatin comme coéquipier. Le nouveau pilote IDEC SPORT Patrick Pilet connaît le circuit comme sa poche grâce à ses participations avec Porsche mais ce ne sera que sa deuxième fois au volant d’une LMP2 après l’édition de l’année dernière où il avait remplacé au pied levé Dwight Merriman.
C’est d’ailleurs la #17 que l’on retrouvera à nouveau en piste avec le trio Era Motorsport récemment vainqueur des 24 heures de Daytona en LMP2. Kyle Tilley disputera les 24H pour la seconde fois tandis que Dwight Merriman viendra pour tenter de dompter cette épreuve après son abandon suite à une sortie de piste en 2020. L’écossais Ryan Dalziel leur apportera toute son expérience puisqu’il a remporté la mythique épreuve en 2012.
Cette 89ème édition marquera la 5ème participation d’IDEC SPORT aux 24H du Mans, la deuxième avec deux voitures en partenariat avec Era Motorsport.
« Je ne peux qu’être ravi de cette décision et que nos dossiers soient retenus. Cela montre que l’ACO nous accorde une nouvelle fois toute sa confiance et que l’équipe fait les choses comme il faut. Le Mans c’est une épreuve à part. Beaucoup d’équipes veulent leur ticket d’entrée et pouvoir courir avec les deux voitures que l’on fait rouler toute la saison en ELMS représente beaucoup pour nous. On a en plus la chance d’avoir une belle équipe et deux équipages très compétitifs, » se réjouit Patrice Lafargue, patron de l’écurieIDEC SPORT. « Bien évidemment qu’avec ce que nous avons déjà montré sur cette course, et encore une fois l’an dernier avec une remontée sur les 24 Heures de course, on va chercher à gravir encore un échelon. Mais il faut garder en tête que c’est le Mans. C’est la course qui choisit son vainqueur. Et pour gagner il faut déjà terminer. On sait que tout peut se jouer ou basculer sur de simples détails. Une chose est sûre, on appréciera chaque moment comme il se doit et on procédera comme on a l’habitude de le faire, en gardant cette ambiance si spéciale qui règne au sein de l’écurie. »