Le Mans, ça commence aujourd’hui. L’Oreca IDEC SPORT #48 prendra part aux essais libres (de 16h à 20h) puis à la première séance qualificative, de nuit, de 22h à minuit. Paul Lafargue, Paul-Loup Chatin et Memo Rojas livrent leurs impressions.
Les nuages gris encerclent le circuit sarthois depuis hier et le bitume est dores et déjà humide. La météo prévoit des averses pour cette première journée de roulage. Le trio IDEC SPORT a effectué hier des reconnaissances à pied pour analyser les trajectoires « pluie », qui ne devraient cependant pas être utilisées en course.
Paul Lafargue :
« On a fait des reconnaissances depuis les virages Porsche jusqu’au Tertre Rouge, surtout pour voir où passer. Vu que certaines parties ont été re-surfacées il peut y avoir plus de gomme et ça devient très glissant. Il y a quelques subtilités, on va voir s’il faut changer de trajectoire ou pas. Dans certains virages, le hors trajectoire sera interdit sous peine de sanction immédiate. Je n’ai jamais roulé sous la pluie ici et c’est vrai que je préfère quand c’est sec. Je pense qu’on a une voiture rassurante. Ça sera à nous d’être prêts pour les qualifications et de saisir une bonne opportunité. »
Paul-Loup Chatin :
«On a roulé ici il y a sept jours donc on a bien le circuit en tête. Aujourd’hui on va essayer de prendre des kilomètres et de saisir une opportunité si jamais la piste sèche. Les prévisions pour les prochains jours ne laissent pas entrevoir une bonne fenêtre mais on va quand même confirmer le travail effectué depuis le test day. Toutes les équipes veulent se montrer en qualification mais ce n’est pas l’objectif numéro un. Si on peut se battre pour aller la chercher, on le fera mais on ne se focalise pas dessus. Avec la pluie le facteur hasard sera un peu plus important pour la course, on a moins de temps pour valider les différents set-ups. Mais on a de l’expérience et on a juste besoin de peaufiner. »
Memo Rojas :
« J’ai déjà piloté une fois sous la pluie au Mans mais seulement quelques tours. C’est très différent quand c’est trempé et qu’en plus on roule de nuit. Mais j’avais un très bon rythme donc je ne m’inquiète pas. Le set-up est très différent et ce qu’on va apprendre sous la pluie ne va pas nous apporter grand chose si jamais nous avons une course sur le sec. Je suis confiant et je pense qu’on est compétitifs même s’il y a sûrement une marge de progression. J’aimerais bien qu’on ait un peu de sec afin de valider certains acquis. En tout cas je me sens bien et je suis prêt! »