A une nuit très rapide, toujours au près mais sur une houle favorable, succède une matinée difficile à bord du maxi trimaran IDEC SPORT ralenti plus fortement que ses adversaires directs par une bulle totalement déventée. Sous une pluie battante, de nuit et dans un brouillard épais, les 5 hommes du bord, sacrifiant pour certains leur quart de repos, ont dû multiplier les manoeuvres pour s’extraire d’une zone perturbée, où le vent prenait un malin plaisir à s’éclipser totalement pour revenir du côté le plus inattendu du bateau.
Avec le lever du jour, IDEC SPORT retrouve un peu de tonus, et tente sa chance dans une nouvelle option vers New York. « Nous n’en faisons pas mystère » s’amuse Francis, tant le marquage « à la culotte » est de mise entre les trois protagonistes de tête de The bridge. « Nous nous surveillons tous mutuellement à l’AIS, et dès que l’un vire, l’autre ne manque pas de l’imiter dans l’heure… » L’utilisation du radar est en effet rendue obligatoire par l’épais brouillard provoqué en ces contrées par la rencontre des eaux froides du Gulf Stream avec l’air chaud remonté du golfe du Mexique. « Le trafic maritime va s’intensifier à l’approche du continent américain » poursuit Francis, « la veille radar est ainsi de mise. »
Malgré la fatigue, l’équipage réduit d’IDEC SPORT conserve un excellent moral. « L’ambiance est toujours aussi joyeuse à bord, y compris pour ceux qui ont ce matin vu leur quart de sommeil sérieusement amputé, car il nous a fallu tous les bras disponibles pour s’extraire de cette bulle sans vent. La nuit avait pourtant été super, avec des vitesses de 30 noeuds et plus, au près. Le bateau se comporte étonnamment bien à ces allures que nous avons peu pratiquées durant notre tour du monde. Quentin (Ponroy), le bizut et benjamin du bord n’en revenait pas. L’élastique s’est détendu en notre défaveur ce matin puisque Macif n’a pas été gêné par cette bulle, qui a permis à Sodebo de revenir sur nous. Avec de si faibles écarts, nos étonnantes machines ont tôt fait de redistribuer les cartes. Il va encore se passer beaucoup de choses durant les trois prochains jours. D’autant que l’atterrissage en baie de New York s’annonce particulièrement calme… »
Malgré la fatigue, l’équipage réduit d’IDEC SPORT conserve un excellent moral. « L’ambiance est toujours aussi joyeuse à bord, y compris pour ceux qui ont ce matin vu leur quart de sommeil sérieusement amputé, car il nous a fallu tous les bras disponibles pour s’extraire de cette bulle sans vent. La nuit avait pourtant été super, avec des vitesses de 30 noeuds et plus, au près. Le bateau se comporte étonnamment bien à ces allures que nous avons peu pratiquées durant notre tour du monde. Quentin (Ponroy), le bizut et benjamin du bord n’en revenait pas. L’élastique s’est détendu en notre défaveur ce matin puisque Macif n’a pas été gêné par cette bulle, qui a permis à Sodebo de revenir sur nous. Avec de si faibles écarts, nos étonnantes machines ont tôt fait de redistribuer les cartes. Il va encore se passer beaucoup de choses durant les trois prochains jours. D’autant que l’atterrissage en baie de New York s’annonce particulièrement calme… »
Suivre la progression du maxi trimaran IDEC SPORT : https://thebridge.geovoile.com/2017/tracker/?lg=fr