Engagé dans le vif d’une tentative pour battre le Trophée Jules Verne, le team IDEC SPORT se projette déjà dans l’année 2017 et annonce sa participation à THE BRIDGE, un défi océanique atypique opposant le Queen Mary 2 et une flotte de maxi-multicoques menés en équipage entre les ponts de Saint-Nazaire et le pont Verrazano, à New York. Sur le parcours retour du premier débarquement de soldats américains venus défendre la Liberté aux côtés des forces alliées en juin 1917, THE BRIDGE, dont le top départ sera donné le 25 juin 2017, célèbrera cent ans de fraternité entre la France et les USA.
Un symbole fort et un challenge maritime d’un nouveau genre. Il n’en faut pas plus pour que le team IDEC SPORT se prenne volontiers au jeu ; et vienne gonfler les rangs des voiliers qui, l’été prochain, croiseront le fer à travers l’Atlantique Nord d’Est en Ouest avec un géant d’acier de 345 mètres de long.
« Le trimaran IDEC SPORT, de par l’utilisation absolue du vent et de l’océan pour se déplacer, représente le trait d’union idéal et symbolisera l’amitié entre la France et les États-Unis. Avec le team IDEC SPORT, nous sommes fiers de participer à cette première de THE BRIDGE », confie Francis Joyon. Fort de son palmarès exemplaire marqué autant par de fabuleux records en solitaire que l’ouverture de nouvelles routes maritimes, ce pionnier dans l’âme constituera un concurrent de premier plan, face à d’autres skippers de trimaran Ultimes, dans la course effrénée qui les attend pour tenter de battre le prestigieux paquebot affichant 26 nœuds de vitesse croisière.
Saison 2017 : D’un tour du monde en mode record à une transatlantique inédite et historique
Alors qu’il défend actuellement ses chances sur le Trophée Jules Verne, Francis Joyon se réjouit déjà de s’aligner avec le gros des troupes du commando de marins international avec lequel il est engagé dans la chasse au record de vitesse absolue autour du monde. Un défi de taille auquel l’équipage d’IDEC SPORT* s’est attaqué depuis le dimanche 20 novembre dernier, un an après une première tentative l’an passé où il avait frôlé l’exploit, ratant de peu ce chrono planétaire de 45 jours et 13 heures. La météo – cet ingrédient indispensable à la réussite d’une telle course de vitesse contre la montre – s’est malheureusement trop vite dégradée stoppant net IDEC SPORT dans son élan, et l’obligeant à faire demi-tour en approche de l’équateur. Le trimaran de 31 mètres fait route actuellement vers Brest, qu’il doit rallier dimanche en vue de s’élancer à nouveau, dès que les conditions voudront bien se révéler plus favorables pour rejoindre l’hémisphère Sud dans les temps du record.